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Editorial

Des dettes pour la dette...

L'annonce par l'INSEE, le 26 mars 2024, d'une révision du montant du déficit public de la France en 2023 à 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % attendus a immédiatement fait réagir de nombreux observateurs mais surtout nos gouvernants. Si la dette des administrations publiques au sens de Maastricht passe de 111,9 % du PIB en 2022 à 110,6 % en 2023, son volume continue à progresser au niveau très élevé de 3 101,2 milliards d'euros l'an passé. Les raisons de cette détérioration sont multiples. Dès lors, le discours des plus hautes autorités de l'État revient comme une antienne à chaque phase de la détérioration des finances publiques : il faut comprimer les finances locales comme les finances sociales qui contribuent également à la formation de la dette publique. Pourtant, la dette de l'État et des organismes divers d'administrations centrale représente bien 80 % de cette dette. Mais tout change pour que finalement rien ne change dans le discours des gouvernants sur la dette publique.

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