Le levier des taux directeurs semble épuisé, mais les banquiers centraux n'ont pas dit leur dernier mot
Le premier semestre 2020, marqué par une crise économique mondiale sans précédent, aura vu les taux directeurs des banques centrales revenir aux plus bas jamais pratiqués, quand ils n'y étaient pas déjà. Il est clair pour tous désormais que baisser encore davantage ces taux directeurs n'est plus d'actualité, les taux négatifs présentant l'inconvénient de fragiliser un secteur bancaire déjà fortement exposé à la crise. Dès lors amplifier encore le caractère accommodant des politiques monétaires nécessite de nouvelles méthodes, que l'on commence à voir poindre.
On appelle prime de liquidité, par exemple à 12 mois, l'écart à une date donnée entre l'Euribor 12 mois et le swap d'Eonia 12 mois. Il s'agit dans les deux cas d'un prêt non collatéralisé (sans créances apportées en garantie) d'un an entre banques, mais l'un est consenti une fois pour toute pour l'année (privant le prêteur de la possibilité de récupérer ses fonds avant terme, et l'exposant à des évolutions de marché notamment à un renforcement du risque de défaillance de la banque emprunteuse) tandis (...)
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