Les dettes souveraines sous surveillance
La guerre commerciale initiée par les États-Unis début avril est supposée déboucher à partir du 9 juillet, à l'issue du moratoire de 3 mois décrété par la Maison-Blanche, sur un environnement plus stabilisé. Elle a d'ores et déjà conduit l'ensemble des instituts de prévisions économiques et des banquiers centraux à revoir en baisse les perspectives d'activité. Les choix budgétaires convergent vers un creusement des déficits et un appel renforcé à l'emprunt, à partir de situations initiales certes très différentes. Les marchés questionnent dès lors la soutenabilité des dettes souveraines, déplaçant les repères en matière de spread (écart entre les taux souverains et la référence sans risque). La position de la France dans un tel contexte de marché risque de se trouver fragilisée.
Grégoir VINCENOT
Les années 2020 pourraient être celles d'un plus bas historique en termes de croissance depuis plus de 60 ans, selon la Banque mondiale. La croissance mondiale pourrait n'être que de 2,3 % cette année, une baisse de 0,4 point par rapport aux anticipations de l'organisme au début de l'année 2025. Comme le FMI ou l'OCDE dans leurs récentes publications, la Banque mondiale confirme ainsi le ralentissement de l'économie mondiale. Les raisons principales de la morosité : les hausses des droits de douane voulus par Donald Trump et la/les guerre(s) commerciale(s) engen (...)
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