Possible dégradation supplémentaire des conditions de financement à l'horizon
Une aggravation de la dégradation des conditions de financement de l'État en 2026 ne peut être exclue à ce stade. Si elle survenait, les marges offertes aux collectivités suivraient inévitablement la tendance. Dans cette optique, souscrire quelques emprunts de précaution à l'occasion des consultations de la fin 2025 n'est pas une idée absurde. Il importe en revanche de ne pas relâcher pour autant l'effort de minimisation de la trésorerie. Sur ce plan, les restes à réaliser d'emprunt sont une technique à ne pas négliger, en les articulant avec une mobilisation des instruments de trésorerie au 31/12 qui contrairement aux idées reçues, n'est en rien proscrite.
Grégoire VINCENOT
Hors marge de financement, les taux longs (swap d'Eur 3M) apparaissent globalement stables depuis deux ans en zone euro, fluctuant autour de 2,50 % (courbe bleu du graphique ci-dessous).
En revanche, depuis la mi 2024, la dégradation des comptes publics en France, conjuguée à l'instabilité politique renforcée par la dissolution de l'Assemblée nationale, renchérit le taux des emprunts de l'État français. Depuis un an, l'État français emprunte sur 10 ans (OAT) à un équivalent Euribor +0,75 % en moyenne, contre pe (...)
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