Sous des taux stables, des conditions de financement qui se resserrent
Après plusieurs mois d'incertitude, le marché du financement local retrouve un certain équilibre. Les taux de référence se stabilisent, mais la détente ne se répercute pas encore sur les conditions de crédit : les marges bancaires demeurent élevées et reflètent la prime de risque pays ainsi que le coût de refinancement des établissements. Les arbitrages évoluent : le taux variable et les financements Livret A redeviennent attractifs, tandis que le marché obligataire reste marqué par la prudence des investisseurs. En toile de fond, les critères environnementaux et sociaux s'imposent progressivement comme un nouvel axe de lecture du risque. Les collectivités évoluent ainsi dans un environnement plus stable, mais toujours exigeant, où la soutenabilité financière et la crédibilité budgétaire conditionnent la confiance des financeurs.
Elisabeth PAUL
Les taux de référence se sont stabilisés en octobre. Pour autant, la détente ne se reflète pas encore dans le crédit : les marges restent sur un niveau élevé, autour de 90-110 pbs sur 15 ans (moyenne ˜ 100 pbs) et 100-115 pbs sur 20 ans (moyenne ˜ 108 pbs), avec un léger regain observé en octobre.
Pourquoi ces marges restent-elles élevées (et progressent ponctuellement) ?
Prime de risque pays et spreads souverains : un OAT/Bund encore élevé maintient un coût de référence plus cher pour les actifs français ; les banques l'intègren (...)
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